Les marchés financiers mondiaux ont fortement baissé tout au long de ce mois d’octobre : CAC40 : -7.5% ; Eurostoxx50 : -6.35% ; Dow Jones : -5.76% ; Nasdaq : -9.10% ; Nikkei : -9.59%.
Ils se sont particulièrement inquiétés des effets de la guerre commerciale avec les Etats-Unis sur la croissance chinoise, des négociations budgétaires italiennes, des atermoiements sur le Brexit et du ralentissement de la croissance mondiale. De plus, la normalisation des politiques des banques
centrales américaines et européennes ne favorisent pas l’investissement sur les actifs risqués. L’idée que nous serions à la fin du cycle haussier sur les marchés financiers ne nous convaincs pas ; d’une part, car les résultats des entreprises pour le troisième trimestre de l’année sont de bonnes factures et, d’autre part, les fondamentaux macro-économiques ne sont pas remis en cause.
Nous avons conscience que les chefs d’entreprises et l’ensemble des acteurs économiques anticipent un quatrième trimestre 2018 et une année 2019 plus compliqués. Cette prudence générale nous semble totalement intégrée par les marchés actions, qui, après cette forte correction du mois d’octobre, sont revenus sur des niveaux de valorisation attractifs. De plus, la Chine est en train de prendre des mesures afin de relancer son économie.
Après les élections de mi-mandat aux Etats-Unis qui ont renforcées l’aura de Donald TRUMP, nous anticipons également la poursuite de sa politique de relance économique (plan d’investissement dans les infrastructures) et la recherche d’un terrain d’entente avec la Chine en matière douanière afin de mettre un terme à cette guerre commerciale fratricide. Enfin, la banque
centrale américaine ne devrait pas surprendre les marchés financiers dans sa politique de remontée des taux d’intérêts d’autant plus que l’inflation reste maitrisée.
Tous ces arguments nous incitent à rester confiants sur les perspectives de croissance de l’économie mondiale ; ce qui devrait permettre un rebond des marchés actions dans les prochains mois.
